jeudi 7 octobre 2010

Odéon Pygmée


Ode et onde innée
Inondant nez iodé
Démence dans le houle
Rose
Ça danse, danse, dessoûle
Des sens sans dessous. Névrose

Foetus inanimé
Unanimement admiré
Vacille sous le damier aminé
De l'épaule timorée.
Le cil vagabonde
Inhumant le motif
D'une mélopée émotive
D'un Geai :
"Va brondir sur
Le brin de ses voûtes
Sûres
Soûles."

Sous la cascade bleue
Dans le filigrane d'une ribambelle
Les perles parlent aux mirabelles
Par paires de scions
Par peur des cieux
Elle dessinent l'acmé
Et pour plaire, désormais.

A l'autre bout
Du bout d'une onde
Un scalp tabou
De beauté gronde.
Une tache enivre
Une ombre anhydre.
L'étrange effrange
Couleur ivresse
Capture l'esprit
Et le transgresse !

Au brun carmin
Sur brins de cils
De joues vacillent
Entre deux mains

Les toiles nervées
Non moins si belles
Déciment l'étoile
D'un décibel.

Si belle

Le sein dans
L'étole scindée
Dessine l'atoll
D'une aile racine,
Sous les rares cimes

Soûles cimes


Gaston

4 commentaires:

  1. Quand un poème commence par une première strophe pareille, il ne peut qu'être réussi !
    Bravo, Gaston ! ^^

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  2. Dit moi d'où te viens cette inspiration?
    Ces rimes m'anime.
    J'aime beaucoup :)

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  3. Beau
    trés beau,
    trés beau,déjà
    qu'est-ce que ce sera
    quand on comprendra...

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