jeudi 16 décembre 2010

Poème à ta ride

j'enchainerai mon échine

à un chêne

une machine

pour me penser ressuscité

dans tes soleils sollicités


et au solstice d'été

je me pisserai le corps

pour donner coeur et âme

à des flammes infâmes

que tes plumes proclament

d'abord

telle écume qui se pâme

encore


et je cristalliserai ces feux

de fours crématoires

en m'offrant pieux

aux langueurs de leurs grâces

pour me voir percevoir

une paire d'aperçus

ni naïvement reçus

si densément déchus


alors je creuserai ta sueur

à coup de baisers

à force d'émoi

sur tes intenses lueurs


Un temps puis s'éteignent

les atomes

de tes caresses fantômes

comme le typhon dérobe

les feuillages monotones

qui se meurent sur ta robe

au plus brun des automnes

jusqu'à tes abimes cillés


et s'il est encore temps

et même si point

j'enroberai ton mythe

plus galbé que Venus

de ces tendressesau poing

de ces bagages décors

adorés arborés éructant Uranus


car seul ce désir est maître des sens

je veux enrober ta joie

épouser tes jouissances

pour savourer une fois

et s'avouer maintes fois

roi

je confinerai cet effroi

dans ton intime émail

qui de joie me trésaille


Gaston

2 commentaires:

  1. Afin de rester dans le thème arboré par Mathieu S.E. ...

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  2. Mmmmmm... A commenter avec beaucoup de couleurs tout cela...
    "Un je tourmenté" ?
    ^^
    Bravo, digne héritier du séxouel M.S.E. ! :)

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