mardi 28 décembre 2010

Mamie Pissenlit en pleine forme.

A ta place, Un tel, je me dépêcherais de le lire avant que jte déballe la fin sur le blog, vu comment je suis partie! =]

"- Mais cela me plaît, les désagréments.
- Pas à nous, dit l'Administrateur -Nous préférons faire les choses en plein confort.
- Mais je n'en veux pas, du confort. Je veux Dieu, je veux de la poésie, je veux du danger véritable, je veux de la liberté, je veux de la bonté. Je veux du péché.
- En somme, dit Mustapha Menier, vous réclamez le droit d'être malheureux.
- Eh bien, soit, dit le Sauvage d'un ton de défi, je réclame le droit d'être malheureux.
- Sans parler du droit de vieillir, de devenir laid et impotent; du droit d'avoir la syphilis et le cancer; du droit d'avoir trop peu à manger; du droit d'avoir des poux; du droit de vivre dans l'appréhension constante de ce qui pourra se produire demain; du droit d'attraper la typhoïde; du droit d'être torturé par des douleurs indicibles de toutes sortes.
Il y eut un long silence.
- Je les réclame tous, dit enfin le Sauvage.
Mustapha Menier haussa les épaules.
- On vous les offre de grand coeur, dit-il."
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley

Alors voilà, une autre question qui me turlupine: faut-il être malheureux pour être heureux? Pour moi, il me semblait tout d'abord que oui puisque pour savoir ce qu'est le bonheur, et vivre parfaitement heureux, il faut peut être avoir connu son contraire avant, ainsi on prendrait plus conscience de notre bonheur ce qui nous amènnerais à l'apprécier plus, je crois. Or, dans Le meilleur des mondes, les hommes sont tous heureux, conditionnés en quelque sorte pour être heureux dans une société (trop) stable, ils ne connaissent pas le malheur...

Comment ça ce livre m'a absorbé? Non, pas du tout! =]

1 commentaire:

  1. Honte à moi, mamie Pissenlit : je n'ai finalement pas eu le temps ces jours-ci de lire ce merveilleux livre d'Aldus Duxley : mais je finirais bien par le lire un jour.... ^^

    Pour répondre à ta question, voilà ce que je pense : on est jamais conscient d'être heureux que lorsque l'on ne l'est plus...
    Ca vaut le "parfois le chemin est dur" de Pierre Mortez dans le Père Noël est une ordure, mais bon, j'aime bien penser ça... ^^
    Très bonne question cependant ! :)
    PS : ET BONNE ANNEE 2011 A VOUS TOUS !!!!

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