La fin ou l'exploité.
Je sens ma tête lourde et pleine de pensées
Alors que je ne suis qu'à peine éveillé,
Hanté par un sommeil profond
Telle une charogne a l'abandon.
Blasphémant comme un Païen
Tout ces songes qui sont en vain,
J'ai compris que plaisir n'existait point
Quand ma vie touchait à sa fin
Mais qu'une vie sert à voir l'homme
Comme une putride pomme
Voyant moisissures et vers
Se baladant au-travers.
Alors lecteur,Ô sombre hypocrite
Que j'assimile à une sordide termite,
Lisant ces vers à même la terre,
J'explique ce point sur un goût amer:
Qui sème le vent récolte la tempête,
Mais qui plante la peine obtient la haine.
Mathieu.
S.E
Il y a ce jeux de sens terrifiant dans ton titre "exploité"... Ton texte, ton texte, je l'aime tant. Car tant pesteux qu'impétueux il y a une strie olfactive qui racle l'amer de son gosier pourpre. Et il est tellement mieux quand il sort de ta gorge.
RépondreSupprimerEntre la "charogne à l'abandon" et l'"hypocrite lecteur" (son semblable, son frère...), on est bel et bien chez Baudelaire !
RépondreSupprimerUne violence qui lui est caractéristique transparaît par ailleurs dans ton (très beau) texte...
:)
j'aime
RépondreSupprimerde l'éveil
l'idée
de l'injustice,
le sentiment
Et du malheur à la révolte
le retournement
C'est une arme
aussi
la poésie
délicate,
précise,
âpre,
fatale
sans doute