lundi 1 novembre 2010

Un grain sur la graine



Tu dépends de la lune
Qui dépeint sur la dune
Les grains amè-res
D'une main agrai-re
Re-graver la grêle s'aggravant
Avant que la graine bleue
S'engraine aux six yeux.
Au ciseaux l'agrume se décompose tel
La brume grise
Que vous compose-t-elle
La vie la brise
Gratuite
Sur vos gueules
Grat-tées
Té-nébreuse maladie mélodieuse et mal dit
Émergeant grandis-sant
Sans graisse
A capela
L’allégresse les agresse à fleur de rides
Les grippes agrafent au lit
Sa grappe de griffes jolies
Logis terne elle est éternelle
Leur grotte Est-ce que
Le grotesque tue la cruau-té ?
Ôtez donc vos sourires aux souvenirs d'un soupir!
Qui se noie dans
La noirceur d'une maigreur
Pour un mets gras
Pour un magret
Mais gra-mmes à grains les gars laids s'effritent
Et les gringalets effruitaient
Les grains d'un galet effrontés
Thé-âtre sur 4 célèbres étés
Ces lèpres étaient côtés
Pour une dent or
Or
Entre côté Femme
Et côté Homme
Dans baraquements
Gis
L'entrecôte d'une flamme
Dit des Sous-hommes
Thé-âtre grinçant crissant
Dans les chambres à gaz
Agacés par un temps trop copieux
A
Où Cassiopée même
N'a plus force d'aim-
Mer
Mais
Thé-âtre grimpant sur l'échelle
De l’atrocité à tord citée comme
Débris bridés d'une vie creuse
Sous les cris Heu-reuse âme
Qui rêve assez
Pour bien valser
Sur le galbe d'une lame
Encras-sée
C'est grave

Gaston


2 commentaires:

  1. "Qui se noie dans / La noirceur d'une maigreur" et
    "Pour bien valser / Sur le galbe d'une lame / Encras-sée / C'est grave"...
    Quelques vers d'un caractère poétique grave et troublant... Grand et roublard...
    Bravo !

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  2. J'ai fait un rêve:
    tu parlerais
    et écrirais
    tel quel

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