vendredi 8 octobre 2010
Prix Nobel de Littérature 2010...
Il est l'auteur de nombreux essais (Le langage de la passion. Chroniques de la fin du siècle, 2005), de romans (Le Paradis-un peu plus loin, 2003), de nouvelles et de pièces de théâtre (Kathie et l'Hippopotame, 1988)...
jeudi 7 octobre 2010
Odéon Pygmée
mardi 5 octobre 2010
/pɔ.le.mist/
Comme le titre le laisse [phonétiquement] deviner, j'ai envie de vous parler d'écriture, et plus spécifiquement de l’engagement de soi dans l’écriture…
En fait, je voudrais vous parler, les semaines qui vont suivre, le mardi soir (puisqu’on m’a proposé ce jour-là comme date de postage de commentairounets), de trois écrivains « polémistes » (mais aussi bien plus que cela, j’espère bientôt vous en convaincre), que je considère personnellement comme assez spectaculaires, autant du point de vue du style qu’ils emploient, que de l’intérêt que présentent leurs idéaux…
Ces trois personnes, ce sont des personnes prodigieuses ; et pourquoi ?
Parce que ce sont des gens qui ont dévoilé quelque chose quelque part, et qui n’en restent pas moins des Hommes ; des personnes qui ont exposé des critiques à l’encontre des autres, et parfois d’eux-mêmes ; des Hommes qui ont combattu quelque chose et qui n’ont trouvé contre l’injustice (la violence d’autrui contre autrui) ou la solitude (la violence de soi contre autrui)ou la prostration (la violence de soi contre soi) qu’un seul moyen de lutte, car ce sont bien des luttes qui s’engagent dans leurs œuvres –on en ressent, bien souvent, la tension extrême qui les parcourt- pour proclamer une pensée ou émettre une protestation.
Et ce moyen, c’est l’écriture.
Quelle situation paradoxale pour ces Hommes là ! Paradoxe terrible car, il faut se le demander : comment l’écriture, activité paraissant la plus secrète et la plus tue, la plus mystérieuse et la plus personnelle, la moins facile certes et pourtant la moins vantée parfois, qui s’opère dans le silence et à partir du silence, comment peut-elle raisonnablement faire fonction de cri ? Comment peut-elle, résultant à la fois du calme et de la concentration la plus extrême, faire office d’hurlement de colère? Comment manifester sa rage par l’écriture, comment lutter par les mots ?
Comment se révolter par de l’encre ?
Quand on nous pose la question : « et vous, si une guerre éclatait, que feriez-vous ? », l’interlocuteur attend de nous l’une ou l’autre des ces deux réponses : ou bien j’attaque, ou bien je fuis. Le combat ou la désertion, la bataille ou la déroute. Pas d’autre choix que de prendre les armes ou de les éviter.
Et pourtant, il me semble que l’écriture, ou toutes autres activités créatrices, que ce soit la peinture ou le cinéma ou la sculpture, sont des réponses adaptées à cette question : « que feriez-vous ? »… Face à une situation extérieure terrifiante, à un environnement angoissant et agité, pour lesquels vous ne pouvez avoir que du dégoût et de l’animosité, que feriez-vous ? Attaquer ? S’en éloigner ?
Allons plus loin et demandons-nous : pour défendre nos opinons, que ferions-nous ?
J’écrirais, auraient dit les trois auteurs que je vous présente aujourd’hui… J’écrirais mon dégoût, mon angoisse ou ma haine : je ferais part de ce que je pense, à propos de la Terre, et de ses habitants !
C’est bien cette forme d’engagement de soi qu’ont tenté trois auteurs : Paul-Louis Courier, Jules Renard et Henry David Thoreau, convaincus qu’il y a d’autres choix pour vivre et pour défendre leurs consciences, leurs individualités…
C’est un choix d’auteur assez personnel que j’ai donc fait pour ces articles, mais je crois que ce sont trois auteurs assez intéressants du point de vue des polémiques qu’ils ont pu engendrer et des formes d’écritures originales qu’ils ont adoptées : le pamphlet (Pamphlet des Pamphlets), le journal (Journal : 1887-1910) ou le récit autobiographique (Walden), trois formes dont le point commun est la libre expression de soi et de ses pensées… Trois façons de critiquer, de passer une chose au crible d’un jugement, une structure ou une personne, un gouvernement, ou une société toute entière… Trois moyens d’être critique du Pouvoir, révélateur des Identités et détracteur de la Société…
Car n’oublions jamais que la littérature est autant enjeu d’exercices esthétiques, presque plastiques parfois, que cri du cœur et engagement de soi : écrire, c’est s’écrire, dévoiler sa pensée, son avis sur. Et avant que, grignotés de toutes parts par je ne sais quoi, nos idéaux personnels ne soient plus rien « qu’un peu d’eau qui se perd », il faut apprendre à les écrire, à les rédiger, quitte à ce que ce soit sur n’importe quoi, une feuille ou un cahier, une ligne (Et l’unique cordeau des trompettes marines) ou deux-milles pages (Longtemps, je me suis couché… ).
Il faut apprendre à se dévoiler, dévoiler ce qu’on pense, et ce, coûte que coûte. Il faut parfois ne plus savoir se taire, et, sans brusquerie, polémiquer.
Toujours.
PS : Au passage, n’oublions pas que ce jeudi est le jour de décernement du Prix Nobel de Littérature 2010… Après Lessing, Le Clezio et Herta Müller… Quel est le prochain ? Prenez les paris…
Jérusalem! Ici éclate la symphonie de lumières et de pierres qui accompagne, dès ses origines, l'histoire de la Cité.
J'hésite encore. Je ne sais quoi en penser. C'est une belle ville. Une belle ville dont toute l'histoire, toutes les cultures, les religions qui se mélangent se sentent, se respirent dans les ruelles étroites, les pierres lumineuses. Il y a une puissance, une force terrible dans ces rues, dans ces pierre, dans le visage de chacun de ses habitants. Mais pas de quiétude. Pas la calme puissance qu'on ressent dans certains lieux historique, non. Une tension à peine perceptible, peut être accentuée par la chaleur. Et pourtant.
dimanche 3 octobre 2010
Le Cinéma
Cette vidéo je l'espere vous plaira.
C'est une courte présentation, mais qui résume ma vison du Cinéma.
J'ai essayé de montrer les principaux points du Cinéma avec un grand "C".
Il est vrai que j'aime énormément le cinéma, d'ailleurs j'essaye d'y aller au moins un fois par semaine, bref passons.
Je vous réserve une nouvelle vidéo la semaine prochaine, soyez au rendez-vous!
Ginette.