vendredi 8 octobre 2010

Prix Nobel de Littérature 2010...

L'écrivain péruvien naturalisé espagnol trois ans après sa défaite aux élections présidentielles péruviennes, Mario Vargas Llosa a été nommé Prix Nobel de Littérature 2010 (il avait déjà recu Le Prix Cervantes en 1994)!
Il est l'auteur de nombreux essais (Le langage de la passion. Chroniques de la fin du siècle, 2005), de romans (Le Paradis-un peu plus loin, 2003), de nouvelles et de pièces de théâtre (Kathie et l'Hippopotame, 1988)...

jeudi 7 octobre 2010

Odéon Pygmée


Ode et onde innée
Inondant nez iodé
Démence dans le houle
Rose
Ça danse, danse, dessoûle
Des sens sans dessous. Névrose

Foetus inanimé
Unanimement admiré
Vacille sous le damier aminé
De l'épaule timorée.
Le cil vagabonde
Inhumant le motif
D'une mélopée émotive
D'un Geai :
"Va brondir sur
Le brin de ses voûtes
Sûres
Soûles."

Sous la cascade bleue
Dans le filigrane d'une ribambelle
Les perles parlent aux mirabelles
Par paires de scions
Par peur des cieux
Elle dessinent l'acmé
Et pour plaire, désormais.

A l'autre bout
Du bout d'une onde
Un scalp tabou
De beauté gronde.
Une tache enivre
Une ombre anhydre.
L'étrange effrange
Couleur ivresse
Capture l'esprit
Et le transgresse !

Au brun carmin
Sur brins de cils
De joues vacillent
Entre deux mains

Les toiles nervées
Non moins si belles
Déciment l'étoile
D'un décibel.

Si belle

Le sein dans
L'étole scindée
Dessine l'atoll
D'une aile racine,
Sous les rares cimes

Soûles cimes


Gaston

mardi 5 octobre 2010

/pɔ.le.mist/

Comme le titre le laisse [phonétiquement] deviner, j'ai envie de vous parler d'écriture, et plus spécifiquement de l’engagement de soi dans l’écriture…
En fait, je voudrais vous parler, les semaines qui vont suivre, le mardi soir (puisqu’on m’a proposé ce jour-là comme date de postage de commentairounets), de trois écrivains « polémistes » (mais aussi bien plus que cela, j’espère bientôt vous en convaincre), que je considère personnellement comme assez spectaculaires, autant du point de vue du style qu’ils emploient, que de l’intérêt que présentent leurs idéaux…

Ces trois personnes, ce sont des personnes prodigieuses ; et pourquoi ?

Parce que ce sont des gens qui ont dévoilé quelque chose quelque part, et qui n’en restent pas moins des Hommes ; des personnes qui ont exposé des critiques à l’encontre des autres, et parfois d’eux-mêmes ; des Hommes qui ont combattu quelque chose et qui n’ont trouvé contre l’injustice (la violence d’autrui contre autrui) ou la solitude (la violence de soi contre autrui)ou la prostration (la violence de soi contre soi) qu’un seul moyen de lutte, car ce sont bien des luttes qui s’engagent dans leurs œuvres –on en ressent, bien souvent, la tension extrême qui les parcourt- pour proclamer une pensée ou émettre une protestation.

Et ce moyen, c’est l’écriture.

Quelle situation paradoxale pour ces Hommes là ! Paradoxe terrible car, il faut se le demander : comment l’écriture, activité paraissant la plus secrète et la plus tue, la plus mystérieuse et la plus personnelle, la moins facile certes et pourtant la moins vantée parfois, qui s’opère dans le silence et à partir du silence, comment peut-elle raisonnablement faire fonction de cri ? Comment peut-elle, résultant à la fois du calme et de la concentration la plus extrême, faire office d’hurlement de colère? Comment manifester sa rage par l’écriture, comment lutter par les mots ?

Comment se révolter par de l’encre ?

Quand on nous pose la question : « et vous, si une guerre éclatait, que feriez-vous ? », l’interlocuteur attend de nous l’une ou l’autre des ces deux réponses : ou bien j’attaque, ou bien je fuis. Le combat ou la désertion, la bataille ou la déroute. Pas d’autre choix que de prendre les armes ou de les éviter.

Et pourtant, il me semble que l’écriture, ou toutes autres activités créatrices, que ce soit la peinture ou le cinéma ou la sculpture, sont des réponses adaptées à cette question : « que feriez-vous ? »… Face à une situation extérieure terrifiante, à un environnement angoissant et agité, pour lesquels vous ne pouvez avoir que du dégoût et de l’animosité, que feriez-vous ? Attaquer ? S’en éloigner ?

Allons plus loin et demandons-nous : pour défendre nos opinons, que ferions-nous ?

J’écrirais, auraient dit les trois auteurs que je vous présente aujourd’hui… J’écrirais mon dégoût, mon angoisse ou ma haine : je ferais part de ce que je pense, à propos de la Terre, et de ses habitants !

C’est bien cette forme d’engagement de soi qu’ont tenté trois auteurs : Paul-Louis Courier, Jules Renard et Henry David Thoreau, convaincus qu’il y a d’autres choix pour vivre et pour défendre leurs consciences, leurs individualités…

C’est un choix d’auteur assez personnel que j’ai donc fait pour ces articles, mais je crois que ce sont trois auteurs assez intéressants du point de vue des polémiques qu’ils ont pu engendrer et des formes d’écritures originales qu’ils ont adoptées : le pamphlet (Pamphlet des Pamphlets), le journal (Journal : 1887-1910) ou le récit autobiographique (Walden), trois formes dont le point commun est la libre expression de soi et de ses pensées… Trois façons de critiquer, de passer une chose au crible d’un jugement, une structure ou une personne, un gouvernement, ou une société toute entière… Trois moyens d’être critique du Pouvoir, révélateur des Identités et détracteur de la Société…

Car n’oublions jamais que la littérature est autant enjeu d’exercices esthétiques, presque plastiques parfois, que cri du cœur et engagement de soi : écrire, c’est s’écrire, dévoiler sa pensée, son avis sur. Et avant que, grignotés de toutes parts par je ne sais quoi, nos idéaux personnels ne soient plus rien « qu’un peu d’eau qui se perd », il faut apprendre à les écrire, à les rédiger, quitte à ce que ce soit sur n’importe quoi, une feuille ou un cahier, une ligne (Et l’unique cordeau des trompettes marines) ou deux-milles pages (Longtemps, je me suis couché… ).

Il faut apprendre à se dévoiler, dévoiler ce qu’on pense, et ce, coûte que coûte. Il faut parfois ne plus savoir se taire, et, sans brusquerie, polémiquer.

Toujours.


PS : Au passage, n’oublions pas que ce jeudi est le jour de décernement du Prix Nobel de Littérature 2010… Après Lessing, Le Clezio et Herta Müller… Quel est le prochain ? Prenez les paris…

PS² : …à moins que vous considériez par certains aspects que ce prix est dénué et d’intérêt et de sens et d’importance, et qu’il n’est finalement qu’une usine à ranger les auteurs dans des petites boîtes « nobélisés »/ « non nobélisés », avec à la clé, forcément, un chèque d’un million de couronnes suédoises…

Jérusalem! Ici éclate la symphonie de lumières et de pierres qui accompagne, dès ses origines, l'histoire de la Cité.


Comme une envie furieuse d'écrire. De tout vous dire. Tout vous faire ressentir. Il y a encore 5 jours, j'y étais. J'étais sur cette fameuse "Terre Sainte", j'ai visité Jérusalem, Jérusalem dont seul le nom évoque tant de beauté, de magie, d'histoire. De conflits, de foi. La Ville aux pierres jaunes, au dôme d'or qui se voit de loin, au multiples lieux de prières, à la lumière dorée qui envahit le coeur.
J'hésite encore. Je ne sais quoi en penser. C'est une belle ville. Une belle ville dont toute l'histoire, toutes les cultures, les religions qui se mélangent se sentent, se respirent dans les ruelles étroites, les pierres lumineuses. Il y a une puissance, une force terrible dans ces rues, dans ces pierre, dans le visage de chacun de ses habitants. Mais pas de quiétude. Pas la calme puissance qu'on ressent dans certains lieux historique, non. Une tension à peine perceptible, peut être accentuée par la chaleur. Et pourtant.

Pourtant on voudrait s'arrêter, s'asseoir à l'ombre d'une porte et juste contempler. Prier. Croyants ou non, les murs de Jérusalem nous invitent au recueillement, à la réflexion. Les deux mains posés sur le Mur des Lamentations, les larmes vous viennent aux yeux. A travers la pierre douce nous envahit l'émotion. Tant d'histoire, d'épreuves, de révélations, de paix, d'amour, de colères, de guerre qui sont passés avant nous. Une idée, qui devient presque certitude: tout commence içi. Tout est ici.

Et l'on ne désire qu'une chose: la paix. La paix pour Israël, pour la Palestine, la paix entre les peuples, la paix pour Jérusalem et ses habitants.
Je voudrais avant tout m'excuser pour cette longue absence, mais j'ai eu comment dire...une panne d'inspiration? Je me suis finalement décidée de vous parler un peu de mon voyage de cet été en Israël, qui a été un des plus émouvant que j'ai connu. Ici un texte écrit à mon retour, un peu peaufiné ensuite et bientot, des extrait de mon carnet de voyage, le tout en jouant les agences de voyages pour vous donner envie de visiter ce pays incroyable =)

dimanche 3 octobre 2010

Le Cinéma

Cette vidéo je l'espere vous plaira.

C'est une courte présentation, mais qui résume ma vison du Cinéma.

J'ai essayé de montrer les principaux points du Cinéma avec un grand "C".

Il est vrai que j'aime énormément le cinéma, d'ailleurs j'essaye d'y aller au moins un fois par semaine, bref passons.

Je vous réserve une nouvelle vidéo la semaine prochaine, soyez au rendez-vous!

Ginette.