samedi 20 novembre 2010

woodstock .

aujourd'hui je vais vous proposer de parler de cette excellente chanson de Country Joe Mcdonald and the FISH un véritable cris de liberté et de protestation face a la guerre du vietnam .

Country joe Mcdonald monte sur la scéne il scrute la foule immense armé du guitare a la main il fais épeler à une société américaine un des mots tabou il entrera dans la légende avec son célèbre coup de gueule Give me a F! Give me a U ! Give me a C ! Give me a K !what this spell ? what does that spell ?

Espoir.

D'une journée étincelante
L'oiseau se balade et chante
Volant dans le ciel
Criant: "Nature,tu es belle!"

Dés lors,
Une tortue traînant son corps
Était perdue dans ses besognes.

"Fichtre" lui dit l'oiseau
Arrivant de si haut,
"Pourquoi tant d'apathie?
N'as tu point quelque mélancolie
A débarrasser de ton esprit?"

"Monsieur l'oiseau" répondit-elle
D'une voix de miel,
"J'en suis las de ma vie.
Rien ne me réussie,
car ma lenteur
Provoque des heurts
Avec les heures.
Comment améliorer cette ligne
Qui un jour j'imagine,
sera finit?"

L'animal à plume,
A ces mots de prunes
Lui fit la mélodie
La plus magique
Qu'il ait entrepris.
Il ne se disait pas artistique
Et expliqua à la carapace
Le mystique en place:

"Vois comme mes sons
Ont la force de Samson.
Tous les jours,l'espoir
S'introduit dans mes histoires
Car vie vécut,
Vaut la peine d'être vue
Même sans vitesse accrue."

La tortue partie convaincue,
En continuant son existence ardue.

On l'a retrouva le lendemain
Chantant l'espoir du matin
A 130 km/h sur l'autoroute A1.

Mathieu.

Devinette ?! :)



Je vous laisse deviner de quel bâtiment célèbre il s'agit ;) (enfin, c'est plutôt le détail d'un bâtiment célèbre...)

jeudi 18 novembre 2010

Entre Joachim Valery et Paul Du Bellay

Dandinez cette gourgandine à la gourmandise
Electrique. Au doigté désuet, à la haute petitesse
La manière rit du cil, aussi ridicule qu'un fil de soie déchu.
Assurément jeune, aux rides pré-
Maturées, la princesse d'un baroque futile se revête prude,
A la mode de chez nous, entre deux cheveux
Gris, sur son beau cheval
Pris pour la langue française qu'elle parle, parle, parle, parle, parle...
Et nul, sinon Echo, ne répond à ma voix


Gaston

mardi 16 novembre 2010

"Est-ce la sagesse ?"...

Comme, la semaine dernière, c'était un poème d'Emile Verhaeren (1855-1916) que je postais,je voudrais continuer un peu avec la poésie symboliste belge, et plus particulièrement avec Max Elskamp (1862-1931), qui n'est en fait pas seulement symboliste, mais aussi orientaliste, moderniste, pré-surréaliste... Bref, un peu tout, mais surtout poète génial -mais hélas, pas très connu... Bref, après avoir lutté pour me décider à choisir un poème en particulier, j'ai finalement opté pour celui-là, plus complexe qu'il n'y paraît, mais toujours aussi beau !
Goed lezen ! (un néerlandophone sur le blog ?...)


Ad finem (in Chanson de la rue Saint-Paul, 1922)

A présent ici,
Noue-la ton écharpe,
C'est le vent, la pluie,
Tu n'as plus vingt-ans,

Tes cheveux sont blancs

Et grise ta barbe,
Et voici la vie

Dont tu te déprends,

Plus rien ne t'attend

Dans les jours qui viennent,
Et choses anciennes
Qui ont fait leur temps,

Tu portes ton coeur
Et sans te leurrer,
Du jour ou de l'heure
Qui meurt ou qui naît.

Âme en toi qui sait,
Est-ce la sagesse ?
Est-ce la tristesse ?
Ou bien le regret ?

Âme en toi qui sait
Ce que vie apporte
Dans des heures mortes
Ni tristes, ni gaies,

C'est lumière aux cieux
Autrement qui luit,
Que dans les jours bleus
Jadis de ta vie,

Et monde changé,
Rues où tu t'en vas
Comme un étranger
En cherchant ta voie.

Pourtant de chez toi,
Maisons, toits, fumées,
Dans l'air que l'on voit
Sous le ciel monter,

Navires là-bas,
Leurs vergues croisées,
Qui dressent leurs mâts
Guidons arborés,

Choses dans tes yeux
Qui ont navigué,
Dans des jours heureux,
Des mois, des années,

Et que tu as sues,
Que tu as aimées,
Est-ce en ton oubli
Qu'elles sont entrées ?

Non, tu as vieilli,
Et las ! tu le sais,
Non, tu as subi,
Mais rien n'a changé,

Dans l'amour en elles,
Jadis éprouvé,
Où tu trouvais ailes
Et dans tous les temps,

Il n'en est ici
Qu'ainsi dans la vie,
Où c'est du présent
Que meurt le passé.

la danse a deux

la danse n'est pa seulement un sport individuelle elle peut aussi se pratiquer en couple

lundi 15 novembre 2010

Le paon Diélyse


Un paon sur ta bouche brute

Boite, boite, boite d'un

Pas attardé. Il éructe

Bagatelles du dandin.


Gandin tourne, tourne, tourne

Dans son crâne. Il sifflûte

Un rut volatil, ritourn-

Elle au parfum d'une lutte.


Tel par fines mandibules

Le paon arbore son galbe.

Ô nègre nacre est le bulbe

Le roi flâne et il régale.


L'iris noir, le képi fleur,

Au teint d'or sans le plumet

L'hautain adore la chaleur

D'un arôme au calumet.


Le Roiseau frôle à sa frêle

Écharpe la frange dé-

Sire d'une damoiselle :

A la plume puis-je parader ?



Gaston