Entrelassée, un peu garçonne, c'est la
Comptine qui tonne,
quittant sa coutume,
elle courtise les comptes,
les quatorze cartels,
enlaçant les beaux torses autant que la tierce,
elle contorse les caprices,
concoctant sur le tas
avec ce qu'elle peut,
avec ce qu'elle a :
- du thym,
- de la tome,
- de l'intime. Et ca donne la fortune,
l'importune avortée
qui tanne et qui tend
à lasser les eaux troubles,
à saler les arthrites !
Les sons ont un sens,
laissons l'hautain sans
ces perles de bruit
qui parlent
qui parlent
(...)
"de la tome"
RépondreSupprimerDe l'atome ! nucléaire comme ce texte-merle-moqueur... Comme la comptine embrouille encore les sens de toutes choses du monde, l'essence du poète en premier lieu ; ce dernier Dieu avant l'extinction des feux, la fortune est dans ses mains, dans ses mains d'or et ses recettes sont dans ses yeux. Salant le monde, Comptine, je te vénère.
La vie pratiqué par des yeux importuns.