samedi 30 avril 2011

vendredi 29 avril 2011


Sarah ; Gaston

samedi 16 avril 2011

En parlant d'insolite ...

En parlant d’insolite, j’aimerais vous parler d’un jeu vidéo qui illustre bien cette notion d’insolite et d’incroyable, voir d'inimaginable.

Ce jeu est né d’un pari fou voir complètement impensable. Le pari était de concilier dans un seul et même jeu vidéo deux univers totalement antagonistes, et quand je dis antagoniste je ne pense pas exagérer. Vous vous demandez de quels univers il s’agit et bien vous n’allez pas être déçu, parce que ces univers je suis sur que vous les connaissez. En effet, ce jeu vidéo avait pour but de concilier l’univers de Final Fantasy (celui là vous le connaissez un peu, ne serait ce que par mon ancien article) et l’univers de … Disney ! Non vraiment ce n’est pas une blague Disney, le Disney qui sort des films tel blanche neige, la belle au bois dormant et créateur du célébrissime Mickey. Voilà ce Disney là, enfantin, mignon, féerique, Disney quoi, allié à Final Fantasy, série de jeu de combat et d’action (pour info Final Fantasy en est déjà à son XIIIème opus, le XIV étant en cour de développement.) : vous voyez, deux univers complètement différent. Le but de ce jeu était donc d’associé dans un même scénario Final Fantasy et Disney, autant vous dire que ça paraissait complètement fou. Et pourtant, ils l’ont fait, Square soft (aujourd’hui devenu Square Enix) l’entreprise qui a créée Final Fantasy, c’est chargé de la réalisation. Et de ce pari découle donc, Kingdom Hearts.

Arrivé sur le marché en 2002 Kingdom Hearts suscite les critiques, bonnes comme mauvaises, bien entendu. Le jeu commence avec des personnages inconnus du joueur. En effet on commence le jeu avec un personnage principal nommé Sora. Bon on cherche, on cherche… pas de Sora ni dans Disney (ça tout le monde l’aura deviné sans chercher trop longtempsJ) ni dans Final Fantasy, bon alors continuons, on va bien finir par trouver des références à ces deux univers. Sora à deux amis : Riku, son meilleur ami, ainsi que Kairi, sa meilleure amie, voire peut être plus… Enfin bref, on constate que ces deux personnages ne font également pas partit ni de Disney ni de Final Fantasy… Non ne vous inquiétez pas on ne se moque pas de vous, les personnages vont faire leur apparition progressivement au cours du jeu, il faut savoir être patient :)

L'histoire du jeu parait totalement banale: trois enfants qui rêve de voyager à travers le monde, pour cela ils ont construit un radeau qui doit leur servir pour découvrir le monde! Jusque là côté scénario, rien de très original. Mais la veille de leur départ, pendant la nuit l’île de Sora et de ses amis est attaqué par des monstres (Péripétie 1, là toujours on n’est pas dans une originalité incroyable). Le scénario se complexifie plus et devient plus original par la suite : les amis de Sora disparaissent et Sora se retrouve doté d’une armée assez atypique, une « Keyblade » une épée en forme de clé, possédant une multitude pouvoirs et qui semble être la seule arme efficace contre ces monstres, appelés « sans cœur ». Donc vous aurez comprit que votre but est de retrouver vos amis (oui parce que vous incarnez Sora) disparus. Vous découvrez l’existence de divers monde, et oui il n’y avait pas que votre monde dans l’univers. Vous devez donc voyager à travers les mondes pour retrouver vos amis. Je sais ce que vous pensez, je m’écarte de mon sujet, je me mets à vous raconter le jeu, et bien détrompez vous, mon sujet je le recoupe justement avec cette histoire de monde. En effet ces mondes, ce sont en réalité les univers de Disney, chaque monde correspond à un univers Disney différent ! A part deux ou trois mondes crées spécialement pour le jeu, on retrouve le monde d’Hercule, celui d’Aladdin, de la Belle et la Bête et bien d’autres encore.

Le mieux c’est que dans ces mondes on retrouve les personnages, ainsi on peut parler avec Aladdin, Hercule, Alice ( de Alice aux pays des merveilles), se battre contre Jafar ou encore contre Cerbère. On note également la présence de Mickey, présent dans le jeu sous le titre de Roi, Mickey est, comme Sora un porteur de la «Keyblade ». On ne dirait pas comme ça, mais Mickey combat lui aussi les « sans cœur ». Enfin Sora, après les avoir rencontrés, se voit accompagné de Donald et Dingo, respectivement magicien et capitaine de la garde du Roi Mickey et qui ont pour mission de retrouver et de protéger Sora. Pour les personnages de Final Fantasy, ils sont un peu moins nombreux que ceux de Disney et il n'y a pas de monde Final Fantasy, on y retrouve juste quelques personnages. Mais attention pas n’importe quels personnages : Cloud (le célèbre héros de Final Fantasy VII), Aerith (de Final Fantsy VII également) Youffie (encore de Final Fantasy VII) mais aussi Squall (de Final Fantasy VIII, mais renommé Léon, dans Kingdom Hearts pour une raison qui m’est inconnue). Mais il en a encore bien d’autre que je vous laisse découvrir...

Alors vous me direz, c’est bien beau, mais ce pari du début, est il remporté ou non ? Alors oui c’est vrai on est parti de ce pari insolite de créer un jeu qui allierait deux univers totalement différent. Je peux vous affirmé que ce pari fou est complètement remporté ! Le jeu est devenu une référence en matière de jeu vidéo. Il a donné lieu à une suite Kingdom Hearts II (sorti en 2005 au Japon et en 2006 en France) et à de nombreux autres jeux venant compléter la série : Kingdom Hearts Chain of Memories (2004), Kingdom Hearts Birth by Sleep (2010), … et la série continue de s’agrandir, et n’est pas prête de s’arrêter. Par ailleurs dans Kingdom Hearts II on retrouve Yuna, Rikku et Paine de Final Fantasy X-2, elles sont présentes sous forme de petite fée chasseuses de trésors (voir la photo juste à gauche, vous les reconnaissez :) ). Le pari est donc une réussite totale : du point de vue graphique où la conciliation des différents univers est magnifiquement effectuée, du point de vue du scénario qui exploite parfaitement les personnages tiré de ces deux univers, mais également du point de vue musical. Outre la formidable bande son créée par la talentueuse Yoko Shimomura, on retrouve certain thème propre à l’univers Disney notamment le « Under the sea » de La petite sirène ou le thème de Sephiroth : One-Winged Angel. Pour ceux qui ne connaitrait pas Sephiroth, c’est le grand méchant, devenu très célèbre, de Final Fantasy VII, il est disponible en Boss optionnel dans Kingdom Hearts. Mais bon il faut relativisé, très peu de thèmes originaux sont repris, par ailleurs ceux qui sont repris sont un peu remixé.

Voilà, un pari fou, qui donne le jour à un jeu insolite, qui n’a pas fini de faire parler de lui, surtout qu’il a la particularité d’avoir un scénario qui se complexifie de plus en plus, qui suscite le mystère et où les qualités d’observation des joueurs qui voudrait percer ces mystères sont grandement mise à l’épreuve. En effet les concepteurs revendiquent le fait que dans chaque vidéo, chaque cinématique des jeux de la série Kingdom Hearts ils y a des indices et tout peut faire sens. Il n’y a qu’à voir la superbe vidéo d’introduction de Kingdom Hearts II pour voir qu’en elle-même c’est un trésor de signification. Un petit exemple : cette vidéo peut se regarder et s’écouter à l’endroit mais également à l’envers, même la musique délivre un message dans sa version inversée. Mais ce n'est pas tout, cette seule vidéo recèle beaucoup de signe que l'on peut prendre la peine de décrypter ou non...

J’espère que ce très long article vous a plu. Bravo et surtout merci si vous avez eut le courage de tout lire (et moi qui m’étais dit que je devais écrire moins pour cet article... pour le coup j’ai perdu mon pari L) Et puis après tout peut être qu’il vous aura donné envie d’en savoir plus sur Kingdom Hearts, ou peut être connaissiez vous déjà? En tout cas si vous avez des remarques ou des questions je suis prête à répondre, sinon si voulez en savoir plus sur ce jeu vidéo, sans forcement passer par moi-même, vous trouverez votre bonheur sur les nombreux sites et forum concernant Kingdom hearts.

Tiphaine

samedi 9 avril 2011

Insolite























Je voulais vous demandez: Est ce que Samedi vous préféreriez que je poste un dessin ou bien que j'écrive un autre article à propos d'un jeu vidéo? C'est vous qui voyez... mais répondez vite, s'il vous plait ^^

mercredi 6 avril 2011

Le bonheur


Le 21 juin 2009, mon père et moi avons enfourché nos bicyclettes, direction... Rome! De vieux dictons affirmaient que tous les chemins y menaient, nous avons donc voulu vérifier ces ragots, dans un voyage qui a duré au total 30 jours, 1933 kilomètres pédalés, des berges de la Nonette aux rives du Tibre, par les alpes suisses et, surtout, par les plus beaux moments que j'ai pu savourer depuis tout petit. Outre un livre, j'en ai rapporté un poème...

En quête des langueurs passées

Je martelais, joyeux, l'asphalte

Du trou de mes souliers gercés,

A ciel ouvert et vers l'Exalte.


Que ce soit à pied ou du haut de sa petite Reine, les rênes en mains ou la rame en biais, le bain du voyage envoûte s'il s'arbore sans moteur, simplement à l'effort. Aller faire le funambule titubant sur le brin de tes voutes, Terre, vers toutes merveilles transfuse, du contact des rencontres à tout acte que l'on raconte, une ivresse nomade parfumant chaque distance sillonnée qui, d'une danse digne tisse la ligne, papillonnée. Entre papille et pupille alors comblées, la raison bienfaisante de cette déambulation vraie se divulgue à l'itinérant au fil des allures, laissant divaguer avec soin la feuille de route. Outre la finalité évoquant à elle seule le pinacle de la « vogance », sa fin proche puis les germes prometteurs d'un nouveau départ, le lent Demain de l'errant, aussi instable qu'élégant élève chaque soir à l'heure du souvenir cet « ameneur amené » à l'élève du destin, qui de trouvailles diurnes fait son festin. Chaque matin, avec ou sans cap, il cingle dans cette entreprise dessinée par l'Autre, destinée vers l'Ailleurs. Et a chaque syllabe de son histoire découverte il meut et mue, s'émeut, aimant. C'est un cercle délicieux.


Gaston


samedi 2 avril 2011

Contrastes

Je continue sur la lancée japonaise du blog. Dans les deux précédents articles publiés, on nous montre un Japon très traditionnel avec le Haïku et le Hanami. Pourtant ce que l’on oublie très souvent c’est que la société japonaise traditionnelle comme on l’a à l’esprit tend de nos jours à s’estomper. En effet le Japon s’ouvrant au monde, on a affaire à une jeunesse qui se modernise et « s’américanise » (si je peux me permettre ce terme). J’aimerais donc vous montrer ces contrastes entre une jeunesse qui tend à la modernité et des traditions toujours présentent mais qui s’atténuent. Pour ce faire j’ai choisis de vous le montrer d’une manière assez atypique, en effet c’est à travers deux jeux vidéo que je vais vous exposer ces contrastes japonais.

Les deux jeux en question sont Final fantasy X et Final fantasy X-2, Final fantasy X-2 étant la suite de Final fantasy X. Bref, ces jeux vidéo mettent en scène le même personnage principal, Yuna. En comparant ces deux jeux, on remarque bien que par certains points ils témoignent de la société japonaise comme d’une société contrastée. Ce contraste entre les deux jeux s’aperçoit premièrement par les costumes des personnages et l’exemple le plus flagrant concerne, bien entendu son personnage central. On peut voir dans le premier opus Yuna habillé dans une sorte de Kimono, costume qui évoque une certaine tradition japonaise (voir image à gauche). De plus, Yuna est « Invokeur », en gros c’est une sorte de magicienne, discrète et sage, enfin bref un personnage très stéréotypé. Dans le deuxième opus, le personnage change beaucoup du point de vue vestimentaire (voir image à droite), elle apparait en tenue plus légère et plus moderne. Ce n’est plus la gentille fille au kimono, au contraire elle nous parait plus forte moins discrète. De plus ce n'est plus une magicienne mais une tireuse, on voit sur l'image ses deux pistolets. On voit donc une opposition entre les costumes, opposition témoignant d’une volonté d’opposé le Japon traditionnel au Japon contemporain.

Du point de vue musical, on remarque également une différence. En effet dans le deuxième jeu, on trouve des musiques plus « rock », plus rythmée et plus moderne qui divergent de celles que l’on trouve dans le premier opus. Par ailleurs, on trouve dans le premier jeu une atmosphère poétique alors que dans final fantasy X-2, on est confronté à un univers plus excentrique, axé vers la jeunesse d’aujourd’hui.

Ces deux jeux s’imposent comme un témoignage sur deux facettes du Japon. Témoignage indirect, bien entendu, puisque ce n’est pas le but du jeu de se focaliser sur l’état du Japon, surtout que le jeu ne se passe pas au Japon, mais on sent, quand même, des référence au Japon. Le premier opus est donc représentatif d’un Japon poétique et traditionnel, alors que le deuxième se fait le témoin d’une jeunesse excentrique, qui s’ouvre sur le monde, la jeunesse japonaise. Mais ce n’est pas parce que je dis que le premier jeu est poétique, que le second ne l’est pas, il l’est moins et d’une autre manière, notamment par le moyen de certaines chansons.














Voila pour terminer, j’ai choisit les deux passages les plus représentatifs pour moi de ce contraste: le premier extrait provient de Final fantasy X, je le trouve magnifiquement poétique et sublime. Le deuxième n’est autre que la vidéo d’introduction de Final fantasy X-2, et elle illustre parfaitement mes propos. Sur ce je ne vous en dit pas plus et je vous laisse regarder :



(J'espère que cet article vous a plu, je me rends compte que j'ai énormément écrit :s)

Tiphaine