dimanche 31 octobre 2010

Halloween


Happy Halloween

samedi 30 octobre 2010

mercredi 27 octobre 2010

Kwak

Découvrez la playlist Kwak avec Kwak

lundi 25 octobre 2010

Sexy dance spectacle de fin

la danse permet aussi de melanger deux "monde" dans cet extrai le classique se join au hip-hop qui est une danse de rue contrairement au classique qui demande de le technique et de la perseverence et becoup de rigeure ce spectacle de fin nous montre un melange reussi entre le classique et le hip-hop. je vous laissse admirer le resultat

vendredi 22 octobre 2010

jeudi 21 octobre 2010

It's Only Love.





Je suis navrée mais je ne pourrai poster dimanche, c'est pour cela que je poste aujourd'hui.

Je trouve cette vidéo épatante!! Je suis tombé dessus par hasard et je la trouve vraiment géniale.
Il faut des heures et des heures de travail pour ce genre de vidéo.
Elle est vraiment sympathique. Je suis restée bouche-bée du début à la fin!
J'espère que vous apprécierez :) .


Ginette.

mercredi 20 octobre 2010

Le jour de gloire est arrivé!





Vive la France multicolore. Ses cultures, ses religions, ses paysages.


Ses montagnes, ses plages, ses forêts.
Son vin, son fromage, son saucisson et sa choucroute, ses crêpes et ses gaufres.

Sa si belle capitale, ses jupes Chanel, ses vestes Lagerfeld, ses foulards Hermès et ses parfums Jean-Paul Gautier...
Ses églises gothiques, ses grottes préhistoriques, ses forteresses moyenageuses, ses châteaux du 16ième, du 17ième, du 18ième... ses musées, ses expositions incessantes tout autour. Sa fête de la musique, ses feux d'artifices du 14 juillet.

Ses révolutions, sa constitution, Rousseau, Voltaire, Balzac, Beaudelaire, Pascal, Descartes, Victor Hugo. Et puis Monet, Gaugain, Manet, Cézanne. Et encore Mozart.
Et aussi Olympe de Gouges, Simone de Beauvoir, Marie Curie, Francoise Dolto, Edith Piaf et Chanel... et j'en passe!

Sa terrine, ses cerfs, ses sangliers et ses renards qu'on croise toujours dans ses grandes forêts. Et ses saisons: celle des jonquilles, du muguet, de la bruyère, des champignons, des chataignes, des pommes, des géraniums au bord de toutes les fenêtres...

Et puis la nouvelle France, qui se construit petit à petit, sans rien perdre de son passé, elle apprend doucement (difficilement, et c'est regrettable!) des autres, et prend un nouveau visage ô combien beau: celui de la diversité culturelle! Une France de toutes les couleurs. Black, blanc, beur. Tricolore, comme notre drapeau? Des mosquées, des synagogues et des églises. Et même, des monastères bouddhistes...



Daccord il y a des ratés, daccord le pays de la liberté n'est plus un pays exemplaire, daccord il n'y a pas de soleil les 365 jours de l'année...Mais tout de même, ouvrons les yeux! Etre patriote, ce n'est pas être raciste, c'est voir la richesse, la beauté de notre pays. Et je vous le dis, moi, les "De toute facon la France c'est de la merde" j'en ai ASSEZ. Et ce ne sont pas les quelques ratés d'un seul gouvernement qui me feront croire que ce pays a perdu de sa beauté, de son prestige et de son interêt. Vous me direz ce que vous voudrez, moi je le crois, je le pense et j'en suis convaincue: elle est belle la France!

mardi 19 octobre 2010

Un oiseau enveloppé de brumes


De Jules Renard (1864-1910), on n'a, de tout temps, retenu que Poil de Carotte (1894), fameux roman qui met en scène les quotidiennes humiliations du jeune François Lepic, symbole de l'enfance maltraitée, oppressée par une figure maternelle haineuse et terrifiante, à mi-chemin entre la marâtre de Cendrillon et l'effroyable Mme Vingtras.

Pourtant, l'œuvre de Renard la plus dense, la plus intéressante, mais parfois peut-être, la plus hermétique, reste son Journal, publié entre 1887 et 1910. Chronique de sa haine ordinaire, de la bêtise des gens qu'il côtoie comme de l'hypocrisie de la société dans laquelle il vit, le Journal de Renard est souvent féroce– à juste titre-, mais aussi amer, empli de désillusion, sur ce qu'il est et sur ce qu'il écrit.

Bref, plein de petites phrases assassines mais souvent très belles. Des phrases écrites sur l'instant, sèches, parfois incompréhensibles et parfois dignes des plus beaux haïkus japonais (le vent passe dans les feuilles sa main invisible).

C'est de cette écriture concise et nerveuse, propre à Renard, que parlera Sartre dans ses Situations, I : selon lui, Renard fait acte d'une tentative acharnée de se détruire et parallèlement à cela d'un morcellement systématique de la grande période flaubertienne.

Il rajoutera même : ce moribond témoigne d'une sorte de catastrophe […] qui est à l'origine de la littérature contemporaine.


Quelques unes des ses plus belles phrases :

C'est une erreur commune de prendre pour des amis deux personnes qui se tutoient.
Croire humain ce qui ne nous est que particulier, voilà la grande erreur.
Les bourgeois, ce sont les autres.
Quand on a plus à compter sur rien, il faut compter sur tout.
Dans une carrière, j'arrache avec mes ongles des cailloux polis : je ne construirai jamais rien.
J'aime la solitude, même quand je suis seul.
Je sais nager juste assez pour me retenir de sauver les autres.
Si je disais tous ceux que je n'aime pas, il me resterait trop peu d'amis.
Jésus Christ avait beaucoup de talent.
Il n'est pas nécessaire de vivre, mais il l'est de vivre heureux.
Un temps gris, sans soleil, comme si on habitait sous la mer.
La neige sur l'eau : le silence sur le silence.
Il y a des moments où tout réussit. Il ne faut pas s'effrayer : ça passe.

Je veux me lever, cette nuit. Lourdeur. Une jambe pend dehors. Puis un filet coule le long de ma jambe. Il faut qu'il arrive au talon pour que je me décide. Ca séchera dans les draps, comme quand j'étais Poil de Carotte.


Le Journal s'arrête là : Jules Renard mourra un mois après la rédaction des cette phrase…

dimanche 17 octobre 2010

Dancing at the Movies





Ce n'est pas une de mes créations, mais cette vidéo parle d'elle-même.
Elle montre une fois de plus ma passion pour le cinéma, mais aussi de la Danse avec un grand "D".
Les films les plus connus constitué de Danse sont à peu près tous réunies dans cette vidéo, alors profitez ! ;)



Ginette.

samedi 16 octobre 2010

Intimidation

(Désormais je posterais le samedi ^^)

jeudi 14 octobre 2010

Vive la France!

Vive la France multicolore. Ses bleus d'Auvergne, ses blancs de poulets, son rouge sanglant et parfois même, avec. Ses banderoles et ses drapeaux bariolés, ses défilés printemps/automne à la mode de chez nous, entre Nation et République. A force de répétition on trouvera bien un juste milieu. Bastille, sans doute ...


Vive la France et ses prolétaires enchainés aux nuits blanches des 3-8 pour mettre un peu de beurre dans leurs épinards, tout en travaillant au noir. C’est aussi ça, la France black-blanc-beur, et son tissu social qui s’effiloche, parti rejoindre Gavroche dans le caniveau des belles lettres de Rousseau. Est-ce la faute à Voltaire, ou celle de ceux qui ne savent que se taire et se terrer dans le silence de l’indifférence ? ...


Au régime les indigents ! Hérauts d'un "nouveau régime", les régiments descendront en « héros » quelques litrons, puis les Champs-Elysées. Des professionnels de la mort qui roulent des mécaniques, des chèvres par légion et un joueur de poker menteur ! Pour ses gains, évidemment ...


Imaginez donc ! 2 semaines auront été nécessaires pour mettre en place les fesses tivités annuelles d’une quelconque marche militaire qui ne restera pas dans les anus –pas dans les annales… Il faut croire que ça tourne pas rond chez ces écervelés qui préfèrent parader en grandes pompes funèbres sous un soleil de plomb, plutôt que déguster un cocktail saucisse/merguez aux frais de la princesse ...


Çela fait certes moins bling-bling qu’un barbecue de lèches-culs et de suspects dans les jardins élyséens, mais ce n’est pas moins clinquant que le cliquetis des menottes et les coups de matraques qui s’abattent sur le dos d’enfants prétendument indésirables ! ...


Vive la France et ses feux d’artifices qui masquent la misère et la détresse de son peuple ! La France et ses bourgeois boursicoteurs aujourd’hui SDF – entendu : sans domestique fixe. La France et ses élites élues en dilettantes, qui dilapident son Trésor Publique. En l’état, des sangsues de l’Etat qui s’assurent de l’usure de ses institutions, elles susurrent à nos œillères de lancinant discours de haine et d’ignorance, de mépris et de méfiance.


Ha… la France et ses langages. Sa langue de bois ; ses langues de putes. Son franc-parler en somme,la conscience endormie sur les lauriers de leur Histoire, ces Lumières aujourd’hui à court d’idées et de mémoire... La France et son savoir, sa culture, son intelligence dont on se félicite mais qu’on évite de transmettre à sa progéniture. Pas le temps ? Non. Pas l’envie. Après tout, nul besoin de diplôme pour voir crever un môme. De plus, on préfère de loin s’enivrer de plaisirs éphémères, les soirs de grandes beuveries ...


Vive la France et ses loisirs ! Ses paniers de crabes et d’électeurs qui donnent de la voix dans les rues plutôt que dans les urnes. Qui ne font plus confiance à une présidence « cerclée de généraux » vautours, de généreux capitaines d’industries pour qui la démocratie, ce n’est plus que des mots démodés à dénoncer dans leurs discours au long cours en guise d'exercice de style. Comme un démon qu’on exorcise ...


Tout comme leur bon sens et celui du ridicule. Depuis que ce dernier n’est plus létal, il s’étale en places publiques aux côtés de hontes aux logis elles aussi « victimes de la mode. » Allez donc voir à France Télécom. Sic aussi : ces équipes épiques et ces bourrins en uniformes qui pour un rien montent sur leurs grands chevaux, pour peu qu’ils en aient l’étalon ...


Voyez donc ces ânes sortis de l’ENA la fleur au fusil, la peur en étendard, et le passé comme seul projet d’avenir. Planqués derrières leurs préfectures ils sont prêt à tout pour faire sauter le couvercle d’une marmite, notre melting-pot recouvert d’un couvre-feu qui sans le dire, à toujours cours ...


Vive cette France délétère pour qui la Sécurité est à présent « la 1èredes libertés » !... Ses indics qui se délectent de l’acte de délation tout en oubliant de dénoncer ses quotidiens délits d’initiés dont ils se repaissent comme des rats dégout nourris de ragots et de rumeurs, dans la paresse de l’âme propre à « l’honnête homme ». Ses syndicats insignifiants qui s’indignent de ces réformes difformes – puisque sans fond – mais qui courbent l’échine sous les fourches caudines, si facilement séduits par messieurs Petit Four et Gros Cigare ! ...


Tandis que ces hauts fonctionnaires vêtus de queue-de-pie voleuse et ces candidats de carrière pas si candides que cela s’ébattent dans le brouhaha de faux débats tout en répétant leurs amalgames au son de violons devenus monotones… Un angelot sous les ponts passe...De la poudre aux yeux Messieurs ‘Dames. De la poudre aux yeux d’un Nicolas et Pimprenelle devenus marchands de sable pour endormir 60 millions de moutons de Panurge… "Il n’y pas d’urgence"disent-ils. "Ayez confiance"… Et souriez. Vous voilà casés dans de jolis casiers judiciaires ...


C’est donc ça, la France qui a tout pour plaire ? La France qui offre sa raie pudique et laïque en pâture à ces chèvres qui sont légions, et ces moutons tondus comme au jour de la Libération. La France qui ouvre sa République à tous. A Tous ? Non. Il semblerait que des gaulois résisteraient encore et toujours à "l’envahisseur". Force est de constater - et ils sont nombreux, les cons – que si la France est faite d’étranger, être étranger en France, ce n’est pas la fête ...



http://www.youtube.com/watch?v=L8oq_PunMYs&feature=related


Il est tellement énorme ce petit robot. :)
Et j'aime beaucoup ce passage. Cela peut paraître bête mais j'Adore les Pixar! Je voulais donc vous faire part de cet extrait.



Ginette.

mercredi 13 octobre 2010

vous aurez tous reconnu le très célèbre film Dirty Dancing qui est je pence un des fil de danse les plus connu.Cette image représente un porté difficil a realiser car en effet la danceuse se retrouve sus la hanche de son partenair,celui si doit controler son équilibre ainssi que celui de sa partenaire. Mais une foi la technique aquise se porter est beau.

mardi 12 octobre 2010

Le Pamphlet des Pamphlets (1824)

Il faut se résigner à relire ces écrivains du passé qui nous donneront longtemps encore des leçons de liberté face aux pouvoirs dont seules les apparences ont changé

Donato Pelayo, journaliste et écrivain contemporain


Hasard du calendrier, cet article sur Paul-Louis Courier, le contestataire et pamphlétaire du XIXe siècle, tombe justement le jour d’une mobilisation record contre une réforme gouvernementale, jour d’expression publique d’un incroyable mécontentement citoyen !

Quel rapport, me demanderez-vous, peut-il bien y avoir entre une manif de Montparnasse à Bastille et Le Pamphlet des Pamphlets (1824), l’œuvre phare de cette figure littéraire un peu effacée dans la mémoire culturelle collective ? Et bien, c’est que l’un comme l’autre sont issus d’un mécontentement assez grandiose, auquel n’arrive pas à répondre le Pouvoir, et qui, parfois, va jusqu’à le réprimer (Courier fut condamné à de nombreuses reprises pour ses indécents ouvrages) !

Mais,laissons plutôt parler l’auteur : j’ai choisi pour vous quatre passages qui, sur les 17 pages de l’œuvre, m’ont amusé le plus : j’espère que vous apprécierez la force critique qui transparaît terriblement dans ces quelques phrases et surtout la définition que livre Courier du terme "pamphlet" (ce qui a d'ailleurs fait qu'on l'a longtemps considéré comme créateur du genre, c'est vous dire)…



Il me dit alors : « Votre pamphlet […] par exemple, je ne le connais point ; je ne sais, en vérité, ni ne veux savoir ce que c’est : mais on le lit ; il y a du poison. […] C’est le poison, voyez-vous, que poursuit la justice dans ces sortes d’écrits. […] Imprimez, publiez tout ce que vous voulez, mais non pas du poison. Vous avez beau dire, monsieur, on ne vous laissera pas distribuer le poison. Cela ne se peut en bonne police, et le gouvernement est là, qui vous en empêchera bien. »

Accusé, poursuivi, mon innocent langage et mon parler timide trouvèrent grâce à peine ; je fus blâmé des juges. Dans tout ce qui s’imprime, il y a du poison plus ou moins délayé, selon l’étendue de l’ouvrage, plus ou moins malfaisant, mortel. De l’acétate de morphine, un grain dans une cuve se perd, n’est point senti, dans une tasse fait vomir, en une cuillerée tue, et voilà le pamphlet.

Parler est bien, écrire est mieux ; imprimer est excellente chose. Une pensée déduite en termes courts et clairs […], quand on l’imprime, c’est un pamphlet, et la meilleure action, courageuse souvent, qu’homme puisse faire au monde.

L’auteur [Pascal] se déshonorait en employant ainsi son temps et ses talents, écrivant des feuilles, non des livres, et tournant tout en raillerie, au lieu de raisonner gravement : c’était le reproche qu’ils [les jésuites] lui faisaient. […] Qu’est-il arrivé ? La raillerie, la fine moquerie de Pascal a fait ce que n’avait pu les arrêts, les édits, et a chassé de partout les jésuites. Ces feuilles si légères ont accablé le grand corps. Un pamphlétaire, en se jouant, met en bas ce colosse craint des rois et des peuples. La Société tombée ne se relèvera pas, quelque appui qu’on lui prête ; et Pascal reste grand dans la mémoire des Hommes…



Assez intéressant, n’est-ce pas ?

Rappelons que c’est de ce « grand récit militant », de ce pamphlet, que Balzac dira, en 1830 : « Cette portion de l’œuvre de cet homme remarquable ne saurait être populaire : il y a quelque chose de trop élevé dans ce style concis, trop de nerf dans cette pensée rabelaisienne, trop d’ironie dans le fond et la forme, pour que Courier plaise à beaucoup d’esprits […] Les œuvres de Courier ne se réimprimeront pas, mais elles seront achetées par tous les hommes de goût et d’érudition. »

En quoi, par bonheur, Balzac se trompa.

On les réimprima dès 1834, puis en 1837, et très régulièrement par la suite. Et, comme Les Mémoires de De Gaulle, les Œuvres de Courier furent éditées dans la très prestigieuse collection de la Pléiade !

dimanche 10 octobre 2010

Amitié...ou peut être plus.

A chacun son histoire.

L'Amitié ou l'Amour ? qui sait?

Mais ces deux mots s'écrivent avec un grand "A".

J'espère que cette vidéo vous plaira. Je vous dit à la semaine prochaine pour une nouvelle vidéo.

Soyez au rendez-vous!

Ginette.

vendredi 8 octobre 2010

Cottonflower - Moriarty

Prix Nobel de Littérature 2010...

L'écrivain péruvien naturalisé espagnol trois ans après sa défaite aux élections présidentielles péruviennes, Mario Vargas Llosa a été nommé Prix Nobel de Littérature 2010 (il avait déjà recu Le Prix Cervantes en 1994)!
Il est l'auteur de nombreux essais (Le langage de la passion. Chroniques de la fin du siècle, 2005), de romans (Le Paradis-un peu plus loin, 2003), de nouvelles et de pièces de théâtre (Kathie et l'Hippopotame, 1988)...

jeudi 7 octobre 2010

Odéon Pygmée


Ode et onde innée
Inondant nez iodé
Démence dans le houle
Rose
Ça danse, danse, dessoûle
Des sens sans dessous. Névrose

Foetus inanimé
Unanimement admiré
Vacille sous le damier aminé
De l'épaule timorée.
Le cil vagabonde
Inhumant le motif
D'une mélopée émotive
D'un Geai :
"Va brondir sur
Le brin de ses voûtes
Sûres
Soûles."

Sous la cascade bleue
Dans le filigrane d'une ribambelle
Les perles parlent aux mirabelles
Par paires de scions
Par peur des cieux
Elle dessinent l'acmé
Et pour plaire, désormais.

A l'autre bout
Du bout d'une onde
Un scalp tabou
De beauté gronde.
Une tache enivre
Une ombre anhydre.
L'étrange effrange
Couleur ivresse
Capture l'esprit
Et le transgresse !

Au brun carmin
Sur brins de cils
De joues vacillent
Entre deux mains

Les toiles nervées
Non moins si belles
Déciment l'étoile
D'un décibel.

Si belle

Le sein dans
L'étole scindée
Dessine l'atoll
D'une aile racine,
Sous les rares cimes

Soûles cimes


Gaston

mardi 5 octobre 2010

/pɔ.le.mist/

Comme le titre le laisse [phonétiquement] deviner, j'ai envie de vous parler d'écriture, et plus spécifiquement de l’engagement de soi dans l’écriture…
En fait, je voudrais vous parler, les semaines qui vont suivre, le mardi soir (puisqu’on m’a proposé ce jour-là comme date de postage de commentairounets), de trois écrivains « polémistes » (mais aussi bien plus que cela, j’espère bientôt vous en convaincre), que je considère personnellement comme assez spectaculaires, autant du point de vue du style qu’ils emploient, que de l’intérêt que présentent leurs idéaux…

Ces trois personnes, ce sont des personnes prodigieuses ; et pourquoi ?

Parce que ce sont des gens qui ont dévoilé quelque chose quelque part, et qui n’en restent pas moins des Hommes ; des personnes qui ont exposé des critiques à l’encontre des autres, et parfois d’eux-mêmes ; des Hommes qui ont combattu quelque chose et qui n’ont trouvé contre l’injustice (la violence d’autrui contre autrui) ou la solitude (la violence de soi contre autrui)ou la prostration (la violence de soi contre soi) qu’un seul moyen de lutte, car ce sont bien des luttes qui s’engagent dans leurs œuvres –on en ressent, bien souvent, la tension extrême qui les parcourt- pour proclamer une pensée ou émettre une protestation.

Et ce moyen, c’est l’écriture.

Quelle situation paradoxale pour ces Hommes là ! Paradoxe terrible car, il faut se le demander : comment l’écriture, activité paraissant la plus secrète et la plus tue, la plus mystérieuse et la plus personnelle, la moins facile certes et pourtant la moins vantée parfois, qui s’opère dans le silence et à partir du silence, comment peut-elle raisonnablement faire fonction de cri ? Comment peut-elle, résultant à la fois du calme et de la concentration la plus extrême, faire office d’hurlement de colère? Comment manifester sa rage par l’écriture, comment lutter par les mots ?

Comment se révolter par de l’encre ?

Quand on nous pose la question : « et vous, si une guerre éclatait, que feriez-vous ? », l’interlocuteur attend de nous l’une ou l’autre des ces deux réponses : ou bien j’attaque, ou bien je fuis. Le combat ou la désertion, la bataille ou la déroute. Pas d’autre choix que de prendre les armes ou de les éviter.

Et pourtant, il me semble que l’écriture, ou toutes autres activités créatrices, que ce soit la peinture ou le cinéma ou la sculpture, sont des réponses adaptées à cette question : « que feriez-vous ? »… Face à une situation extérieure terrifiante, à un environnement angoissant et agité, pour lesquels vous ne pouvez avoir que du dégoût et de l’animosité, que feriez-vous ? Attaquer ? S’en éloigner ?

Allons plus loin et demandons-nous : pour défendre nos opinons, que ferions-nous ?

J’écrirais, auraient dit les trois auteurs que je vous présente aujourd’hui… J’écrirais mon dégoût, mon angoisse ou ma haine : je ferais part de ce que je pense, à propos de la Terre, et de ses habitants !

C’est bien cette forme d’engagement de soi qu’ont tenté trois auteurs : Paul-Louis Courier, Jules Renard et Henry David Thoreau, convaincus qu’il y a d’autres choix pour vivre et pour défendre leurs consciences, leurs individualités…

C’est un choix d’auteur assez personnel que j’ai donc fait pour ces articles, mais je crois que ce sont trois auteurs assez intéressants du point de vue des polémiques qu’ils ont pu engendrer et des formes d’écritures originales qu’ils ont adoptées : le pamphlet (Pamphlet des Pamphlets), le journal (Journal : 1887-1910) ou le récit autobiographique (Walden), trois formes dont le point commun est la libre expression de soi et de ses pensées… Trois façons de critiquer, de passer une chose au crible d’un jugement, une structure ou une personne, un gouvernement, ou une société toute entière… Trois moyens d’être critique du Pouvoir, révélateur des Identités et détracteur de la Société…

Car n’oublions jamais que la littérature est autant enjeu d’exercices esthétiques, presque plastiques parfois, que cri du cœur et engagement de soi : écrire, c’est s’écrire, dévoiler sa pensée, son avis sur. Et avant que, grignotés de toutes parts par je ne sais quoi, nos idéaux personnels ne soient plus rien « qu’un peu d’eau qui se perd », il faut apprendre à les écrire, à les rédiger, quitte à ce que ce soit sur n’importe quoi, une feuille ou un cahier, une ligne (Et l’unique cordeau des trompettes marines) ou deux-milles pages (Longtemps, je me suis couché… ).

Il faut apprendre à se dévoiler, dévoiler ce qu’on pense, et ce, coûte que coûte. Il faut parfois ne plus savoir se taire, et, sans brusquerie, polémiquer.

Toujours.


PS : Au passage, n’oublions pas que ce jeudi est le jour de décernement du Prix Nobel de Littérature 2010… Après Lessing, Le Clezio et Herta Müller… Quel est le prochain ? Prenez les paris…

PS² : …à moins que vous considériez par certains aspects que ce prix est dénué et d’intérêt et de sens et d’importance, et qu’il n’est finalement qu’une usine à ranger les auteurs dans des petites boîtes « nobélisés »/ « non nobélisés », avec à la clé, forcément, un chèque d’un million de couronnes suédoises…

Jérusalem! Ici éclate la symphonie de lumières et de pierres qui accompagne, dès ses origines, l'histoire de la Cité.


Comme une envie furieuse d'écrire. De tout vous dire. Tout vous faire ressentir. Il y a encore 5 jours, j'y étais. J'étais sur cette fameuse "Terre Sainte", j'ai visité Jérusalem, Jérusalem dont seul le nom évoque tant de beauté, de magie, d'histoire. De conflits, de foi. La Ville aux pierres jaunes, au dôme d'or qui se voit de loin, au multiples lieux de prières, à la lumière dorée qui envahit le coeur.
J'hésite encore. Je ne sais quoi en penser. C'est une belle ville. Une belle ville dont toute l'histoire, toutes les cultures, les religions qui se mélangent se sentent, se respirent dans les ruelles étroites, les pierres lumineuses. Il y a une puissance, une force terrible dans ces rues, dans ces pierre, dans le visage de chacun de ses habitants. Mais pas de quiétude. Pas la calme puissance qu'on ressent dans certains lieux historique, non. Une tension à peine perceptible, peut être accentuée par la chaleur. Et pourtant.

Pourtant on voudrait s'arrêter, s'asseoir à l'ombre d'une porte et juste contempler. Prier. Croyants ou non, les murs de Jérusalem nous invitent au recueillement, à la réflexion. Les deux mains posés sur le Mur des Lamentations, les larmes vous viennent aux yeux. A travers la pierre douce nous envahit l'émotion. Tant d'histoire, d'épreuves, de révélations, de paix, d'amour, de colères, de guerre qui sont passés avant nous. Une idée, qui devient presque certitude: tout commence içi. Tout est ici.

Et l'on ne désire qu'une chose: la paix. La paix pour Israël, pour la Palestine, la paix entre les peuples, la paix pour Jérusalem et ses habitants.
Je voudrais avant tout m'excuser pour cette longue absence, mais j'ai eu comment dire...une panne d'inspiration? Je me suis finalement décidée de vous parler un peu de mon voyage de cet été en Israël, qui a été un des plus émouvant que j'ai connu. Ici un texte écrit à mon retour, un peu peaufiné ensuite et bientot, des extrait de mon carnet de voyage, le tout en jouant les agences de voyages pour vous donner envie de visiter ce pays incroyable =)

dimanche 3 octobre 2010

Le Cinéma

Cette vidéo je l'espere vous plaira.

C'est une courte présentation, mais qui résume ma vison du Cinéma.

J'ai essayé de montrer les principaux points du Cinéma avec un grand "C".

Il est vrai que j'aime énormément le cinéma, d'ailleurs j'essaye d'y aller au moins un fois par semaine, bref passons.

Je vous réserve une nouvelle vidéo la semaine prochaine, soyez au rendez-vous!

Ginette.